L’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) n’a pas manqué à son devoir régalien de soutien aux victimes de la torture, le 26 juin de chaque année. Pour la circonstance, cette association qui promeut la prévention et la répression de la torture, a lancé ce 26 juin 2023, un recueil des instruments juridiques pour la prévention et la répression des actes de torture au Togo, à Lomé au siège de Amnesty International. Les médias, première cible parmi les objectifs de la mission.

« La journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, le 26 juin, est un jour créé par l’Assemblée générale des Nations Unies pour manifester une solidarité envers ceux dont le mental, le corps ou l’esprit a été atteint par la torture « . Le constat de la recrudescence des actes de torture et l’impunité de leurs acteurs justifie que l’état togolais reçoive des condamnations devant les juridictions supranationales, comme c’est le cas devant la cour de justice CEDEAO sur les cas de torture. L’objectif du lancement du recueil des instruments juridiques pour la prévention et la répression des actes de torture au Togo, est d’amener les Responsables d’Application de la Loi(RAL) à s’imprégner des textes et mécanismes de prévention, en vue de s’appliquer dans l’exercice de leur fonction. Une noble contribution pour l’ASVITTO à l’égard des autorités gouvernementales.
Monzolouwè Atcholi Kao, président de l’ASVITTO : »Pour ce 26 juin, nous avons essayé d’évaluer l’application des lois relatives aux Droits de l’Homme notamment celle des victimes de la torture. Le contraste dans la situation actuelle avec l’application sur le terrain,est celui des acteurs Responsables d’Application de la Loi qui ne mettent pas véritablement en pratique le cadre normatif pour que l’intégrité physique et morale des personnes interpellées soient préservées. C’est ce qui nous a poussé à faire ce recueil d’instruments juridiques pour accompagner les autorités gouvernementales à travers la prise de conscience des Forces de Sécurité par rapport au cadre normatif qui est très important dans l’exercice de leur fonction. « a-t-il expliqué.
Les médias, quatrième pouvoir, acteurs majeurs dans le traitement des informations, d’éducation des citoyens, sont les premiers a acquérir le document afin de: » les médias sont les éclaireurs de la nation. Ils ont le pouvoir de sensibiliser et d’éduquer les citoyens, c’est pourquoi nous avons pensé d’abord à vous pour la vulgarisation du recueil dans vos médias respectifs » précise Kao Atcholi.

Après l’étape de la rencontre avec les médias, la vulgarisation du recueil sera dirigée vers les forces de l’ordre et de defense ensuite suivra une étape de mesure de l’impact sur le terrain. Rappelons que, malgré le bon cadre juridique, les défis restent énormes, et ils tiennent notamment en l’absence d’un code de procédure pénale qui ne permet pas de lutter contre l’impunité afin de donner les garanties de non répétition.

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