Du 04 au 12 octobre, Lomé la capitale togolaise a abrité la première édition de la semaine de la photographie « La SEPHOLO ».
Sur initiative d’Emelyne Medina et soutenu par l’Institut Français du Togo et d’autres partenaires, cet évènement dont le but est d’encourager la création photographique et vidéo, a tenu toutes ses promesses.
Des professionnels de la photographie au Togo pendant une semaine, étaient sous les projecteurs de plusieurs obédiences, des acteurs culturels, amateurs de photos et des citoyens curieux.
Pour ce premier chapitre, il y’a non seulement eu des expositions, des vernissages, mais aussi un concours pour faire découvrir et primer les jeunes émergeants dans la photographie.
C’est ainsi que le dimanche 11 octobre, la cérémonie de remise des prix aux lauréats a eu lieu à la résidence de France.
Pour la qualité et le sens prêté à son œuvre dénommée « La prière », Kokou Dosseh, puisque c’est de lui qu’il s’agisse, s’est démarqué des siens et a remporté le 1er prix de la première édition de la SEPHOLO. Selon ce dernier qui ne néglige pas le travail effectué par ses pairs « l’important c’est faire passer un message et chacun de nous a réussi ».
Afro-optimiste, amoureux de la nature et admiratif des rites ancestraux, il en ressort de la réalisation de Dosseh, que l’Afrique a mille et une raison de préserver son authenticité et sa diversité culturelle.
« L’objectif est d’ancrer définitivement la SEPHOLO dans le paysage culturel togolais », a laissé entendre, Emelyne Medina, commissaire du festival.
C’est l’occasion ici d’interpeller les premiers responsables du pays afin de reconsidérer les politiques et d’accorder à la photographie et aux photographes togolais, leurs vraies places.
