Selon l’OMS, l’hépatite B est considérée comme un problème majeur de santé publique. Infection virale, elle s’attaque au foie. Dans le monde, environ 257 millions de personnes seraient atteints d’une infection chronique et cette dernière entrainerait environ 780.000 morts par an.
Elle se transmet principalement par voie sexuelle ou sanguine. En effet, les secrétions et les liquides corporels qui permettent de transmettre le virus sont le sang, le sperme, les secrétions vaginales, la salive et les liquides issue d’une plaie. La transmission de la mère à l’enfant est aussi possible. Selon le Docteur Koussodji Bienvenu, Pédiatre au centre medico-social de Gbenyedzi Kope, « il existe les hépatites A, B, C, D, E, F, G. Ceux-ci (excepté le type B) ne sont pas forcément transmis par voie sexuelle ou sanguine mais sont transmis par les matières fécales, les mains souillées, mais se guérissent d’eux –mêmes ». Les signes qui apparaissent aussi peuvent être:
– L’anorexie
– Une douleur au foie
– Des nausées, vomissements
– Un amaigrissement
– Une coloration foncée des urines
– Une jaunisse (ictère de la peau et des yeux)
– Anémie sévère
– Asthénie (fatigue non récompensée par le repos).
Ce virus de l’hépatite B peut survivre en dehors du corps humain pendant au moins sept (7) jours et il est très contagieux. Pour éviter la transmission, Dr Koussodji préconise l’utilisation systématique de préservatifs pendant les rapports sexuels et d’éviter l’échange de seringues usagées. Il existe aussi des vaccins contre l’hépatite B qui sont efficaces et assurent une immunité durable.
Le docteur conclue en disant qu’ « il faut un diagnostic précoce. S’il est fait à temps, l’effet du traitement est rapide, mais à un stade tardif, le foie est déjà foutu et on n’y peut rien ». Il signale aussi que l’hépatite B fait beaucoup de victime plus que le SIDA et il est très important de se vacciner contre.
Annick Gbényédi