Foly Satchivi, 1er porte-parole du mouvement "en aucun cas"

Le numéro 1 du mouvement « en aucun cas » à peine libéré de prison par grâce présidentielle est résolument engagé à lutter pour l’alternance politique au Togo.

À travers une sortie médiatique en date du lundi 21 octobre sur une radio privée de la place à Lomé, Foly Satchivi s’est exprimé en toute aisance sur  les circonstances de son arrestation,  de la justice togolaise, de l’Assemblée Nationale, des divergences constatées au sein de l’opposition togolaise et aussi de la récente révision de la loi sur la liberté de manifestation.

Pour Satchivi, « avant d’aller en prison j’avais  faim de quelque chose quand on m’a arrêté. Mais quand je suis ressorti j’avais toujours faim, je ne peux pas me taire. Je ne peux que continuer par crier, par demander, ce qui me revient de droit … la liberté, l’alternance, la démocratie ».

La loi sur la liberté de manifestation révisée, contestée et d’ailleurs désapprouvée par l’ONU ne dissuade guère le jeune activiste qui n’entend pas sursoir l’organisation des manifestations même si le prix à payer serait de retourner en prison.

Ce dernier n’a pas loupé la justice togolaise qui selon lui est « inféodée au pouvoir » sans oublier l’Assemblée Nationale qu’il taxe de « chambre d’enregistrement ». «  Aujourd’hui les désirs de monsieur Faure Gnassingbé sont choses faites au parlement », rajoute l’invité d’Antoine Afanou sur la 95.5.

Les quelques couacs constatés au sein de l’opposition togolaise ont été soulevés et ce fut l’occasion pour lui d’exhorter la classe politique togolaise à l’union autour de l’essentiel malgré leurs divergences.

Pour le mouvement « en aucun cas », pas question d’aller aux élections si l’actuel chef de l’État était candidat.

Le problème du Togo, serait-ce Faure Gnassingbé ?

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