Le vendredi 30 novembre, la salle Concorde de l’hôtel 2 Février a accueilli une conférence de haut niveau sur les données ouvertes au Togo. Ayant pour thème « Les données ouvertes au service du développement durable », cette rencontre internationale a vu la participation des experts du numérique pour faire le point sur le degré de mise à disponibilité des données ouvertes en général et ensuite passer en revue le cas du Togo.
Cette initiative qui soit à mettre à l’actif de la communauté Minodoo avec l’appui du Ministère des postes et de l’économie Numérique, de l’Ambassade des États-Unis, de l’Union Européenne et du Programme des Nations-unis pour le Développement PNUD au Togo, est une occasion par excellence pour repenser la politique d’accès à l’information surtout dans les administrations publiques. L’idée c’est « que les acteurs de l’administration publique soit informés et formé sur ce que c’est que l’open data et qu’ils mettent à disposition des populations les données », indique Eklou Amemassovor, responsable de la communauté Minodoo.
Tout en rappelant les efforts du gouvernement togolais dans la promotion pour la numérisation des documents administratives, Cina LAWSON, Ministre des Postes et de l’Économie Numérique souligne que « dans le cadre de la dynamique de modernisation de son administration, le Togo a procédé de façon corolaire à la recoupe de son écosystème digital et à la mise en place d’un portail institutionnel unique togo.tg à partir duquel les 33 sites, de la présidence et des ministères, les sites web sont accessibles ».
La problématique des données ouvertes inexploitables est bien réelle. Il faudrait donc former les points focaux installés dans chaque ministère pour s’occuper de la plateforme opendata.gouv.tg sur les stratégies de mise à disposition des données dans les formats réutilisables.
L’ouverture des données concoure à la bonne gouvernance, lutte contre la corruption, instaure la démocratie et d’autres avantages encore.
Gabin MENSAH
Bonne lecture!