La recomposition de la cour constitutionnelle bientôt matérialisée. C’est l’essentiel à retenir d’une rencontre intervenue le vendredi 13 décembre 2019 entre le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé et les présidents des institutions de la république impliquées dans le processus électoral devant conduire aux élections présidentielles de l’année prochaine. << À l’issue des échanges, le président de la république a instruit le gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour le renouvellement de la cour constitutionnelle conformément aux reformes constitutionnelles et institutionnelles du 15 mai 2019 >>, indique le communiqué du gouvernement.
La cour constitutionnelle actuelle composée de 07 membres passera à 09 avec la recomposition. À part sa mission principale qui est de veiller à la primauté de la constitution, la cour constitutionnelle joue un rôle important dans l’organisation des élections législatives et présidentielles. Elle valide les candidatures, règle les contentieux électoraux notamment les recours des différents candidats sur d’éventuels cas d’irrégularités et proclame les résultats de manière définitive. Seul bémol à l’instruction du chef de l’État, c’est le manque de précision concernant la période d’exécution de cette décision.
Par ailleurs, le gouvernement a mis en place un comité de
suivie pour permettre aux acteurs politiques de contribuer à l’amélioration du processus électoral. Cette reforme de la cour constitutionnelle constitue l’une des revendications prioritaires de l’opposition pour la transparence du scrutin présidentiel dont le premier tour est fixé au 22 février 2020.
14 personnalités dont Jean Pierre Fabre de l’ANC, Agbéyomé Kodjo du MPDD, Gerry Taama du NET, Dr Aubin Thon de la Nouvelle vision et Dr Gnagnon de Togo restauration, ont déjà déclaré leur candidature.
Le dépôt des candidatures à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) se situe dans la période du 27 décembre 2019 au 08 janvier 2020.
