Depuis hier mercredi 07 Août 2019, les élus du peuple ont procédé à la modification de la loi bodjona régissant les libertés de manifestation publique. Cette restriction qui consiste à étouffer toutes velléités de contestation du pouvoir suscite des réactions au niveau des acteurs politiques et de la population toute entière.
Moïse Mani Gnofam dit « Togbui Moïse », conseiller spécial du président national du NET, demande une seconde lecture de cette loi et invite les députés de la majorité à adopter des postures qui préviennent les crises appelant aux manifestations au lieu de chercher à empêcher par tous les moyens, les citoyens d’exprimer leurs frustrations.
Sommes entrain de basculer encore, tout en appliquant la loi de la majorité ?
Le plus drôle dans l’histoire de tout ce qui s’est passé hier, c’est que certains font comme si la loi bodjona elle-même n’était pas restrictive des libertés. Je rappelle que cette loi n’a pas reçu la bénédiction de l’opposition au moment de son adoption et qu’elle était souvent contestée.
Nul doute, il y a davantage de recule aujourd’hui.
La loi de la majorité s’est imposée. Oui, je le sais, mais la majorité gagnerait plus en adoptant les postures qui préviennent les crises appelant aux manifestations, que de chercher par tous les moyens à empêcher l’expression des frustrations qui aboutissent à des crises.
J’en envie même de rêver que le Chef de l’État, renvoie cette loi à une seconde lecture. Dois-je avoir le toupet de ce rêve ?
J’en sais rien!
Je nous invite toutefois à visiter ou revisiter les textes lus dans les églises catholiques et presbytériennes dimanches dernier.
Dieu veille.
Togbui Moïse