Mohamed MADI DJABAKATE, Politologue.

Depuis le mercredi 07 Août 2019, la loi portant sur les manifestations publiques au Togo a été modifiée par la nouvelle législature. Ce qui suicite des réactions des acteurs politiques puis des journalistes dans le pays.

<< C’est prévisible avec la nouvelle Assemblée acquise au gouvernement et tous les préalables qui étaient là. S’était normal mais on peut juste dire, si la loi Bodjona en elle même a contribuée à crucifier le droit de manifestations, je pense que la nouvelle loi, taxée de loi Boukpéssi a finalement contribuée à encervelir le droit de manifestations >>, dixit Mohamed MADI DJABAKATE, Politologue et essayiste togolais, sur les onde de Pyramide Fm.

Ce dernier dans ses interventions n’a manqué de souligner que << les différentes justifications avancées par le gouvernement ne peuvent pas suffir à convaincre les personnes sérieuses. Dans les pays où le terrorisme est une réalité, les gens continuent d’exercer le droit de manifestation. Ce n’est pas dans un pays où on cherche à faire intervenir le terrorisme pour l’utiliser comme argument politique où il faut s’émouvoir de la crainte de ce genre de chose >>.

En réalité, selon ce dernier, << aujourd’hui le gouvernement a plusieurs défits à relever plutôt que de chercher à étouffer des manifestations politiques. Il y a des problèmes sociaux qui doivent être la priorité du gouvernement. Il y a aujourd’hui des questions comme celles liées aux braquages. Elles n’ont rien à voir avec la liberté de manifectation. Il ne faut pas chercher le diable dans les détails sinon on fini par le trouver et d’une façon peu glorieuse. Ce n’est qu’un seul récul de la construction démocratique Togolaise, c’est domage ! >>.

Cette nouvelle loi nommée << la loi Boukpessi >>, continue de faire l’objet des débats.

AKPANRI Mawulolo

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