Depuis son ascension au pouvoir suite au décès de son papa durant un long règne sans partage de 38 ans, Faure Gnassingbé puisque c’est de lui qu’il s’agisse déjà 14 ans de gouvernance, n’est pas mieux que son géniteur.
L’alternance politique tant voulu par le peuple togolais est toujours d’actualité et rien ni les intimidations du régime cinquantenaire ne pourront changer quoi que ce soit au vu des nombreuses manifestations auxquelles l’on assiste. Le ras-le-bol décrié au nord du pays plus précisément à Sokodé, Mango, Bafilo, Kara, Dapaong pour ne citer que ces grandes villes, démontre à suffisance le dégout et le refus d’être dirigé par un clan depuis une cinquantaine d’années dans l’accaparement des ressources du pays au profil d’une minorité.
A Lomé la capitale et ses environs, le constat est bien plus que clair. Malgré les massacres de 2005 faisant état de plus de 800 morts selon les estimations de la LTDH, l’aspiration à un Togo nouveau est profonde.
19 et 20 août 2017, 08 et 10 décembre 2018, de récents évènements malheureux orchestré par une armée avec la bénédiction des autorités togolaise, laissent un présage sombre pour le Togo de demain.
Pour rappel, le 09 janvier 2019, le ministre de l’administration territoriale et des collectivités locales Boukpessi, a adressé un courrier à la C14, courrier dont notre rédaction a eu copie, et dans lequel ce dernier a notifié à la coalition des 14 partis de l’opposition, l’interdiction des manifestations du 12 janvier 2019 à l’intérieur du pays.
Que promettent les jours à venir ? wait and see.
