Le Togo fait partie actuellement des pays touchés dans le monde par la pandémie du Coronavirus. Une situation compliquée pour nos dirigeants et qui sont tout de même rattrapés par leur démagogie, la mauvaise gouvernance et la légèreté dans leurs actions surtout dans le domaine sanitaire.
Pour tenter d’endormir la conscience des togolais, Faure Gnassingbé, président de la République togolaise sorti de son silence le mercredi 1er avril 2020 pour décréter:
– Un État d’urgence sanitaire d’une période de trois (3) mois,
– La mise en place d’un couvre-feu à compter du 02 avril 2020 entre 19h et 6h du matin,
– La création d’une force spéciale anti-pandemique composée de 5000 hommes,
– Lancement dans les prochains jours, d’un programme de transferts monétaires pour les plus vulnérables,
– Gratuité de l’eau et de l’électricité pour les tranches sociales pour trois mois,
-Reflexion sur la situation des jeunes entrepreneurs qui viennent de lancer leurs activités,
– Mise en place de mesures spécifiques d’accompagnement pour soutenir la production agricole et assurer l’autosuffisance alimentaire,
– Reflexion en cours avec le secteur privé en vue de l’adoption de mesures de soutien à la consommation, à la production et à la sauvegarde de l’emploi,
– Étude par le gouvernement de la situation fiscale des entreprises, notamment celles qui sont les plus exposées aux conséquences de la crise,
– Création d’un Fonds National de Solidarité et de relance économiquen de 400 milliards de franc CFA.
Dans ce cafouillage total, les enseignants vacataires, les enfants sans abris et démunis sont passés aux oubliettes. Le corps médical exposé nuits et jours n’est pas du reste.. Un discours sans tête, creux, vaseux et évasif qui laisse les populations togolaises à la confrontation avec une faim probable qui se pointe à vive allure à l’horizon.
Une fois encore, Faure Gnassingbé et son gouvernement de pacotille nous ont prouvé leur limite face à cette pandémie qui sévit et détruit les vies humaines sur son passage. L’esprit du doute plane toujours sur la conscience des togolais face à cette sortie du président de la république.
Geoffroy Ayéké