À la suite des élections présidentielles de février 2020, la mauvaise organisation de l’opposition, les querelles entre partis, le désespoir des populations déçues ont permis au régime cinquantenaire de continuer sa gestion opaque des affaires de la cité avec des scandales de détournements de fonds révélés par la presse, les affaires de corruption ici et là, l’approche hasardeuse face à certaines situations sociales dues au zèle de certains commis de l’État.

Entre déconfiture et paralysie « l’opposition togolaise » a de la peine à sortir du gouffre qu’elle s’est crée. Les querelles de coépouse entre la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) et l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), l’avènement de la Covid-19 donnant lieu à des restrictions des libertés fondamentales comme : la liberté de manifester …, le pouvoir s’offre un boulevard et avance sans inquiétude. Curieusement on note un silence implaquable que s’est imposé un certain nombre d’opposants depuis leurs élections au poste de « maire » dans une décentralisation frein en main. Une seule question taraude les esprits : l’opposition pense t-elle reprendre pour de vraie sa lutte, le combat pour l’alternance démocratique ? Et avec quelles stratégies ?

Lors des 05 ans de son parti les FDR, Me Paul Dodji Apévon a reconnu que la classe politique, celle de l’opposition est dans l’impasse. Il est donc primordial pour l’opposition dormante de reconnaître ses erreurs, de s’assoir , se dire des vérité et se pardonner. S’il doit tout de même s’agir une fois encore d’une quelconque union, il faut qu’elle repose sur des bases saines, des objectifs et des méthodes de travail bien définies. Des objectifs à court et à long terme avec un langage de vérité et de sincérité envers le peuple.

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