Éjecté du ministère de l’économie et des finances en mars 2007, celui qui a été le 1er ministre de l’économie et des finances sous Faure Gnassingbé est aujourd’hui, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales. Payadowa Boukpessi, puisque c’est de lui qu’il s’agisse, est l’un des zélés et controversé du gouvernement Klassou. Interprétation à l’envers des lois, abus de pouvoir, interdiction tout azimut des manifestations publiques et des conférences de presse, sont les marques de fabrique de celui qui est considéré comme un des caciques du régime RPT/UNIR.

La dernière bourde de ce personnage, prédateur de la démocratie, est sa dernière lettre en date 16 janvier 2020. Lettre dans laquelle il refuse de délivrer l’accréditation pour l’observation électorale au Conseil Épiscopal << Justice et Paix >> du Togo. Dans sa lettre à l’allure d’un message propagandiste avec des motifs fallacieux tirants les cheveux, le Ministre Boukpessi écrit: << en effet la Conférence Épiscopale du Togo (CET) dont vous n’êtes qu’un service, comme vous l’affirmez vous-même dans votre courrier, a eu à prendre clairement des positions partisanes sur la situation politique de notre pays depuis Août 2017 >>. Il poursuit tout honte bue en déclarant << par ailleurs, depuis le mois de juin 2019 jusqu’à ce jour, nous n’avons pas reçu les informations sur les sources de financements dont dispose la Conférence Épiscopale du Togo … >>. Il n’est nullement fait mention d’histoire de la position sur tel ou tel sujet d’une association avant qu’une accréditation ne lui soit délivrée selon les critère de la CENI.

Parlant de source de financement, l’on s’étonne que le ministre se met à douter des sources de financement d’une entité de l’église catholique.

Le Ministre n’est pas à son premier coup en matière de mise en mal de la liberté . Le 07 août 2019, il est le porteur du projet de loi du gouvernement modifiant la loi sur les libertés publiques et des manifestations avec l’introduction des mesures restrictives (Article 9, 10, et 17) qui ont été dénoncées par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme sur le plan local et international sans oublier la commission des droits de l’homme de l’ONU qui a eu à interpeler le gouvernement.

Adepte des sorties va-t-en-guerre et des interprétations tordues des lois, le ministre dans l’une de ses sorties avait fait observer que le Front Citoyen Togo Debout composé de plusieurs associations légales n’était pas légal quoiqu’aucune disposition juridique n’en fait mention. Très décrié au sein de l’opinion, l’un des ministres qui a toujours fait preuve de zèle et des sorties maladroites doit revoir sa copie !

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