La cour d’appel a débouté le samedi 21 août 2021, le président Kenyan Uhuru Kenyatta en confirmant l’illégalité de son projet de révision constitutionnelle Building Bridge Initiave (BBI).
Engagé en novembre 2019, selon le president Uhuru Kenyatta, le projet devrait permettre d’éviter les conflits post-électoraux découlant du système actuel basé sur le vainqueur de la présidentiel qui s’approprie tout.
Après 10 heures d’audition, les 07 juges de la cour ont estimé qu’un projet de révision constitutionnelle ne peut émaner du chef de l’État mais du parlement ou d’une consultation populaire. << Le président n’a pas le pouvoir d’initier des modifications de la constitution … >>, a déclaré le président de la cour.
Les juges sont allés loin en affirmant que le président peut faire l’objet de poursuite pour avoir entrepris cette révision de la loi fondamentale .
Selon la constiution en vigeur, l’actuel président ne pourra pas se presenter aux élections présidentielles de 2022. La cour s’est déja illustrée en septembre 2017 en invalidant les résultats d’une élection présidentielle, une première sur le continent.