Reçu le mardi 12 janvier 2021 sur les ondes d’une radio locale, Docteur Jean Emmanuel Gnagnon passe au peigne fin l’actualité sociopolitique togolaise sur le plan national et internationale.
Pour le numéro 1 du mouvement « Togo Restauration », après 30 années de lutte pour la democratie, il y’a besoin de changer de mode opératoire, changer d’approche en ce qui concerne l’alternance et adopter une démarche qui prend en compte toutes les composantes de la nation togolaise. << Le travail de l’alternance doit se faire avec toutes les forces vives de la nation >>, a-t-il affirmé. Il soutient que les methodes radicales et d’exclusion n’ont pas donné les resultats excomptés.
L’univesitaire estime qu’à l’entamme d’une nouvelle décénie, les acteurs politiques doivent s’approprier les nouveaux défis du monde en vue de s’adapter aux exigences et nouvelles aspirations de changement. << Il faut penser à la reconstruction d’un nouveau monde >>, a-t-il at-il indiqué.
Abordant le sujet de la décentralisation, le maire adjoint de la commune Lacs 03 pense que les communes sont à l’étape de l’apprentissage institutionnelle. << Nous sommes à une etape d’apprentisage fondamental … instutitutionnel >>, a-t-il déclaré. Il n’a pas manqué de souligner que l’exécutif de la commune Lacs 03 a de très bons projets en perspective pour ses administrés.
Au plan international, l’ancien cadre des FDR, s’est prononcé sur l’entrée au gouvernement de l’ancien chef de file de l’opposotion burkinabè, Zéphirin Diabré au poste de Ministre d’Etat et de la reconciliation nationale. Face aux détracteurs de cet acte posé par l’homme politique burkinabè, il invite à ne pas faire d’amalgame en ce qui concerne le contexte du Burkina-Faso et celui du Togo. Ainsi l’homme politique demamde de << ne pas transposer le contexte togolais dans le pays des hommes intègres >>.
Dr Gnagnon a profité de l’occasion pour saluer la mémoire de feu Soumaïla Cissé, ancien chef de file de l’opposition au Mali décédé le 25 décembre 2020 à Paris suite de la maladie à coronavirus.
