Le 20 Avril prochain les togolais iront aux urnes pour élire les députés et les conseillers régionaux.
Ce double scrutin aura également pour enjeux de redistribuer les cartes sur l’échiquier politique.
En effet, l’opposition dite traditionnelle ( ANC, CAR, CDPA, ADDI, PSR…) pour ne citer que ceux-là va descendre dans l’arène contrairement aux législatives de 2018, qui ont été marquées par son boycott.
À travers ces législatives,les figures de la politique Togolaise à l’instar de: Jean Pierre Fabre, Paul Dodji Apevon, Professeur Aimé Gogué, Isabelle Ameganvi….peuvent à nouveau retrouver les sièges de l’hémicycle à condition d’être candidat.
Par ailleurs,cette participation de l’opposition dans son ensemble aux législatives est loin d’ébranler la majorité au pouvoir qui compte plutôt sortir de ces élections avec une large majorité à en croire plusieurs indiscrétions sur son dernier congrès statuaire tenu à kara le 26 février dernier.
Selon plusieurs observateurs avisés de la scène politique togolaise, l’absence de ces partis sur mentionnés a permis à d’autres partis de l’opposition comme Le Nouvel engagement Togolais (NET) de Gerry taama ,Le Parti Démocratique Panafricain (PDP) de Innocent Kagbara ,le Mouvement des républicains Centristes (MRC) de Frédéric Abass kaboua et à des candidats indépendants de faire leur entrée au parlement.
Cette hypothèse sera-t-elle confirmée? Impossible d’y répondre pour le moment.
Le dépôt des candidatures pour ce double scrutin a été clôturé hier 06 mars à O0h.
4,2 millions de togolais sont attendus sur l’ensemble du territoire national pour exercer leur droit de vote.
