Les révélations du rapport d’audit du fonds de riposte et de solidarité
Covid-19 (FRSC), gestion 2020 établi par la Cour des Comptes ont suscité la réaction de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC). Après quelques semaines de silence, le parti politique de Jean-Pierre Fabre dans une déclaration en date du 10 mars 2023,demande au parquet l’ouverture sans délai d’une information judiciaire sur les révélations du dit rapport.
L’Alliance Nationale pour le Changement n’est pas convaincu des explications des différents acteurs impliqués dans la gestion des fonds covid-19 lors de la session extraordinaire du 21 février 2023 consacrée aux questions au gouvernement et s’indigne de l’autoritarisme du gouvernement: » L’ANC s’étonne que le gouvernement, au lieu de chercher à éclairer l’opinion nationale et internationale sur les dérives exposées dans le rapport, se lance plutôt dans une opération d’enfumage et de menaces pour berner une fois de plus les citoyens et laisser courir impunis, tous les acteurs présumés, officiels et non officiels, qui seraient rendus coupables ou complices de détournements de derniers publics, en témoignent les cas de surfacturation, de violation des procédures de passation des marchés publics et autres insuffisances graves » a-t-il notifié.
Loin de présenter des pièces comptables qui doivent permettre à la Cours des Comptes, instance habilitée, de certifier la bonne gestion des fonds de L’Etat, l’ANC a touché du doigt, les autres malversations financières et détournements de fonds publics durant les 60 ans de règne du régime RPT/UNIR, à l’instar du fonds mondial destinés à l’achat des moustiquaires imprégnées, le fonds d’entretien routier de 2015 et 2017, les prélèvements jamais reversés à la caisse de retraite du Togo, les 600 millions jamais justifiés de la Can 2013,les 26 milliards de la route Lomé-Vogan-Afoin. Des crimes jamais impunis qui ouvrent la voie à la répétition et qui donnent au pays l’image d’un État voyou.
L’ANC exhorte tout de même le Chef de l’État, au regard des insuffisances et des dysfonctionnements graves révélées, à prendre des mesures hardies afin que toute la lumière soit faite sur la gestion du FRSC. L’ANC, trouve mieux que tous les acteurs indexés par le rapport d’audit précité par la Cours des Comptes, y compris les membres du gouvernement, doivent être mis à la disposition de la justice.