La crise malienne commencée en début de mois de juin suscite des réflexions au sein de la commission de la CEDEAO. Après un premier échec enregistré, cinq (5) chefs d’État de l’Afrique de l’ouest ont foulé le sol malien pour trouver une solution à la crise politique actuelle qui secoue le pays.
Les présidents Macky Sall du Sénégal, Muhammadu Buhari du Nigeria, Issoufou Mahamadou du Niger, Nana Akufo-Addo du Ghana et Alassane Ouattara de la côte d’Ivoire ont été accueillis par leur homologue malien Ibrahim Boubacar Keita.
Apres échanges et concertation entre les partis adverses, le président Alassane Ouattara se dit satisfait des échanges fructueux qui ont eu lieux à Bamako: « échange fructueux à Bamako ce jeudi dans le cadre de la méditation sur la résolution de la crise au Mali. Mes sincères remerciements à mon ami et frère, le Président Ibrahim Boubacar Keita et aux acteurs politiques maliens pour avoir privilégié la stabilité et l’intérêt supérieur du Mali« , a-t-il déclaré.
Mécontentement général se fait ressentir du côté des protagonistes avec pour devancier l’Imam Dicko qui déclare: « je préfère mourir en martyr que de mourir traître« .
La société civile malienne sous la conduite du M05 réclame depuis plus deux semaines le départ du président Ibrahim Boubacar Keita du pouvoir.
Dans la foulée, la CEDEAO annonce un sommet extraordinaire de l’Afrique de l’ouest le lundi 27 juillet 2020.