S’il y’a un pays dans lequel, les vautours du pouvoir sont toujours reconduits au même poste, et qu’on ne change pas l’équipe qui gagne, c’est le Togo.
La recomposition de la cour constitutionnelle tant espérée a vue le jour le lundi 30 décembre sous la coupole du chef de l’État Togolais, Faure Essosimna Gnassingbe.
Nommé lundi, Abdou Assouma redevient président de cette nouvelle Cour Constitutionnelle du Togo composée de 09 membres contrairement à 7. Il devient de ce fait, son propre successeur à ce poste qu’il occupe depuis 2007.
Même si une telle disposition est recommandée par l’article 16 de la loi organique de la Cour Constitutionnelle togolaise qui dit je cite: « la Cour Constitutionnelle est présidée par un président nommé par le Président de la République, parmi les membres de la Cour pour une durée de 6ans. Il prend rang protocolaire après les présidents des Assemblées parlementaires ». Cet acte vient confirmé la mauvaise volonté de Faure Gnassingbé de ne pas vouloir donner une autre allure au fonctionnement de la cour Constitutionnelle et le désir de toujours avoir un cercle fermé de la même équipe dirigeante qui empiète sur les résultats des élections.
Nul doute à se faire, les scénarios des années 2010 et 2015 seront toujours de la partie lors des élections de 2020 à venir.
La nouvelle cour constitutionnelle qui est sensée être composée de 09 membres selon l’article 100 de la constitution après les « reformes » constitutionnelles du 08 mai 2019, ne compte que 07 à l’heure actuelle en attendant les deux membres qui seront désignés par le futur » sénat ».
Geoffroy Ayéké