La réquisition de certaines personnalités politiques , de la société civile et des syndicalistes en vue de combattre au front au côté des forces armées suscitent l’indignation de plusieurs organisations , associations et des leaders d’opinion.
Pour Maître Prosper Farama, Avocat au barreau du Burkina Faso, aucune lois n’a prévue une telle mesure pour réprimer la liberté d’opinion,<< conformément à la loi aujourd’hui, il n’est pas permis de réquisitionner quelqu’un juste pour le sanctionner. Il est permis de réquisitionner quelqu’un pour contribuer à l’œuvre de guerre>> a-t-il déclaré chez nos confrères de la Dw.
Des entités comme le balaie citoyen, le Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme ( MBDHP), la Confédération Générale du Travail au Burkina (CGT-B) sont montés au créneau pour dénoncer une atteinte à la liberté d’opinion à travers ces réquisitions qu’ils jugent punitives .
Il faut rappeler que depuis l’adoption d’un décret en Avril 2023, tout citoyen burkinabè réquisitionné est obligé de servir au côté des forces de sécurité dans la lutte contre le terrorisme.